Franc-maçon de Californie: Quelle a été votre introduction à la franc-maçonnerie ?

Jared Yoshiki : J'avais un modèle formidable. Jaime Mauhay, ancien maître de Escalon n° 591, était mon beau-père. Nous allions toujours à San Francisco pendant les vacances, et il apportait cinq ou six de ces bonnets en tricot avec lui et les distribuait aux sans-abri lorsque nous les croisions dans la rue. C'était un petit geste, mais tellement attentionné.

CFM: Êtes-vous entré dans la maçonnerie à la recherche de moyens de redonner, ou avez-vous grandi dans ce domaine ?

JY : Nous venons ici pour conférer des diplômes et pour passer du temps et nouer des amitiés, ce qui est formidable, mais imaginez ce que nous pouvons faire en travaillant ensemble pour aider les gens. Quand j'ai rejoint, je savais que plus je pouvais essayer de faciliter cela dans ma loge, mieux c'était. Ce n'est que lorsque je suis devenu diacre junior que j'ai commencé à vraiment voir où nos efforts caritatifs étaient dirigés.

CFM: Comment la charité s'intègre-t-elle dans votre vision de l'avenir de la fraternité ?

JY : L'une des questions les plus difficiles que l'on nous pose en tant que francs-maçons est : « Que faites-vous ? » Ils disent que toute politique est locale. Si les gens voient que les maçons font des choses comme l'Opération sac à dos dans une école locale, alors nous pouvons le signaler et dire : « Écoutez, nous aidons votre communauté. Cela montre aux gens que s'ils rejoignent cette loge, ils peuvent aider les gens ici.

CFM: Et vous dites que la visibilité est importante en soi.

JY : Si les gens nous voient engagés dans nos communautés, c'est du recrutement ! C'est ce que les gens recherchent. Les amitiés viendront, mais vous devez avoir cette fissure dans la porte pour les faire entrer - et cela peut être de la charité. De plus, vous devez donner des options aux gens : certaines personnes ne peuvent pas donner de leur temps, mais elles peuvent donner de l'argent. Peu importe ce que vous donnez ou combien, juste ce que vous donnez. C'est un changement culturel auquel notre lodge s'est vraiment adapté.

CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE :
Winni Wintermeyer

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