
À Santa Barbara n°192, le soulagement maçonnique vient du cœur
Don Goldberg et Santa Barbara No. 192 ont un engagement peu commun en faveur de la sensibilisation maçonnique.
By Justin Japitana
Franc-maçon de Californie: Je comprends tu es un expert en tatouages maçonniques.
René Ceniceros : Je tatoue depuis 16 ans ; je suis surtout connu pour mes tatouages en noir et gris et mes lignes fines. Pendant la pandémie, j'ai lancé ma propre ligne de vêtements. Sanctum Secretum, avec beaucoup de mes tatouages et images maçonniques. Si j'aime faire des tatouages maçonniques pour mes frères, c'est notamment parce que, étant maçon, ils n'ont pas besoin de m'expliquer la signification de ces symboles ni de me révéler de secrets. J'ai même corrigé certains tatouages maçonniques où il manquait un détail ou qui pointait dans la mauvaise direction.

CFM: Quels sont les tatouages maçonniques les plus courants que vous avez réalisés ?
RC: Les tatouages d'équerre et de compas sont les plus populaires, mais j'essaie de les embellir en y ajoutant mon propre motif. J'ai aussi réalisé quelques manches avec des allégories des premier, deuxième et troisième degrés. J'ai aussi réalisé des tatouages Shriners, des motifs de géométrie sacrée. J'ai aussi tatoué des logos de loge, et j'ai même participé à la création de logos pour certaines loges. J'ai même réalisé un motif pour Martinez № 41Apparemment, c'est le berceau du martini, donc le design comportait un verre à martini.
CFM: Voyez-vous un lien entre la franc-maçonnerie et votre œuvre d’art ?
RC: Je pense que les tatouages sont comme un rite de passage. On reste franc-maçon tant que ce tatouage existe. On les voit aussi comme un rappel, une représentation de quelque chose de plus grand que nous. De plus, si vous êtes un frère et que vous voyez quelqu'un avec un tatouage maçonnique obscur, vous lui faites un signe de tête ou un regard.
CFM: Et j'ai entendu dire que tu avais même fait quelques tatouages dans des loges maçonniques, n'est-ce pas ?
RC: Oui, en septembre, notre loge a organisé un événement social Tiki Tattoo. Trois tatoueurs, dont moi, de différentes loges, étaient présents. Nous avions créé des motifs maçonniques à l'avance, les participants en choisissaient un et nous les tatouions sur place. Je ne m'attendais pas à un tel succès, mais il a eu lieu. Nous avons probablement tatoué une vingtaine de personnes ce jour-là. Et comme c'était ouvert aux familles et aux amis, nous avons même tatoué certaines épouses.
CFM: Quel était, selon vous, le but de ces événements ?
RC: En plus de réunir des frères et sœurs pour passer un bon moment, ces événements sont notre moyen de toucher un public plus jeune. En organisant des événements vraiment uniques, nous brisons l'idée reçue selon laquelle les francs-maçons ne sont que des vieux coincés. J'ai même conçu les flyers. Lorsqu'un événement sympa sort de l'ordinaire, ou même un flyer original, les gens sont plus susceptibles d'y participer.
CFM: Qu'est-ce que cela fait de savoir que vos créations resteront sur le corps de quelqu'un de façon permanente ?
RC: Le tatouage est une interaction très personnelle, d'autant plus que c'est une profession où l'on a le droit de toucher autrui. Ça abaisse les barrières. J'entends toute l'histoire de sa vie, et pas seulement à travers la franc-maçonnerie. C'est toujours génial de tatouer un frère – et oui, c'est aussi stressant.
CFM: Comment avez-vous découvert la franc-maçonnerie ?
RC: Je connais cet art depuis mon enfance. Je crois que j'avais 12 ans quand j'ai vu pour la première fois l'épisode des Simpson sur les tailleurs de pierre. Aux funérailles de mon grand-père, j'ai remarqué sa bague maçonnique et j'en ai parlé à mon oncle. Il m'a conseillé de lui redemander à mes 18 ans. La franc-maçonnerie m'a donc toujours trotté dans la tête. Il s'avère que ma famille à Tijuana est très impliquée dans la franc-maçonnerie, alors je compte visiter quelques loges là-bas dès que j'en aurai l'occasion.
CFM: Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le fait d’être franc-maçon ?
RC: Un peu de tout. La camaraderie, les enseignements, l'ésotérisme. En tant que parent élevant deux jeunes hommes, la franc-maçonnerie m'a appris la patience et la compréhension. De plus, en côtoyant des personnes partageant les mêmes idées, je peux nouer des liens avec des frères qui sont également parents, et c'est formidable de partager avec eux mes connaissances sur la parentalité et, en fin de compte, sur la façon d'élever nos enfants pour qu'ils soient meilleurs que nous.
PHOTOGRAPHIE PAR:
Mathieu Scott

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